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 La radiesthésie n'est pas une thérapeutique, mais un procédé qui permet de faire toutes sortes de recherches à l'aide d'un pendule. Son application peut s'étendre à tous les problèmes médicaux. Un radiesthésiste sensible, spécialisé et bien entraîné, peut formuler avec une sûreté inégalable un diagnostic nuancé, choisir la meilleure thérapeutique pour le cas étudié, et en faire une application parfaitement dosée.
En tant que praticien, voilà comment je conçois un diagnostic, en m'aidant de la Radiesthésie Médicale : je fais une fiche dans le but de connaître la personnalité du malade, sa constitution, son tempérament, ses ressources et ses faiblesses, sa façon personnelle et originale de se développer, de vivre, d'évoluer et de lutter contre la déchéance et les agressions. Je tiens à préciser que mon diagnostic est beaucoup plus thérapeutique que descriptif.
Cette manière de vivre et d'être malade propre à chacun, dépend fondamentalement de la constitution et du tempérament, c'est-à-dire du "terrain", modelé par les maladies héréditaires ou acquises, ainsi que par les conditions de vie. Chaque réponse du malade m'apporte donc un trait ou une touche de couleur importante caractéristique, qui me permet de préciser son portrait afin de mieux le guérir.
La première partie de la fiche (le nombre de fiches constituant, au cours des années, le Dossier de Santé) concerne d'abord l'histoire pathologique du patient. Puis vient : 1) Son nom, prénom, date de naissance 2) Son adresse et profession 3) Son âge, son état de santé, son taux vibratoire, la date du contrôle radiesthésique 4) Pour les femmes, le nombre d'enfants et leur âge, l'âge de la formation et de la ménopause 5) Toutes les maladies anciennes, pour lesquelles il est important de passer outre l'expression trop vague "maladies d'enfance" car certaines laissent parfois d'importantes séquelles (comme la varicelle, la rougeole, la coqueluche, la scarlatine, les oreillons, les otites, les mastoïdites, les angines, la diphtérie, la typhoïde, etc...) 6) Les opérations (amygdales, végétations, appendice, autres opérations et accidents...). 7) Comment le malade a réagi aux vaccinations (lassitude, température, abcès...).
La seconde partie de la fiche relate brièvement l'histoire des troubles pour lesquels le malade vient consulter : début, évolution, les différents traitements suivis et leurs résultats, les données des analyses de laboratoire et des radios, les conclusions actuelles des médecins. Je prie aussi le malade de me signaler ses malaises et ses troubles.
Ensuite, en Médecine Naturelle, ma prescription aura pour but d'aider l'organisme à éliminer lui-même ses déchets et ses toxines. La méthode sera plus humaine, par exemple, par le drainage général, en interdisant d'abord les intoxications, puis en stimulant les émonctoires par des remèdes spécifiques et individualisés. La fiche comprendra les prescriptions pour tous les jours de la semaine, le réveil, les jours pairs et les jours impairs, le midi, le soir, le coucher et la dose du troisième jour. Il est certain que l'action de certains remèdes est moins active selon l'heure et le jour. Cependant, il faut être pratique, et comprendre combien il peut être astreignant de suivre un traitement. Je conseille la prise des remèdes au réveil, à midi, le soir et au coucher, car nous pensons que ces heures sont les plus propices pour éviter les oublis, et causer le moins de gêne possible pour le patient. En raison de leur importance, je prescris souvent deux oligo-éléments, l'un d'action profonde, l'autre d'action plus spécifique. Il est d'ailleurs à noter que ce sont les carences qui apparaîtront au contrôle radiesthésique, ce dont je dois tenir compte, et que certains oligo-éléments associés à certaines plantes forment des "couples" fort importants tels que la prêle et l'harpagophytum, l'iode avec le soufre, ou le magnésium et le cuivre... Je prescris aussi un draineur pour le tube digestif, de préférence avant le repas du soir. Assurant une meilleure digestion, il procure un sommeil plus reposant, et dispense de prescrire un remède "pour le nerfs". Au coucher, on prévoit souvent un remède homéopathique unitaire de soulagement ou d'action locale (hamamélis, pulsatilla, zhus toxicondendron, bryonia, etc...). Les malades anxieux prennent souvent ce remède pour un calmant et le trouvent fort efficace pour le sommeil. C'est excellent ! Le troisième jour, le malade ne prend que la dose ou rien du tout, si il n'y en a pas de prescrite. Il est important de prendre les remèdes à jeûn, soit une heure et demie après manger ou au moins dix minutes avant. Les granules sont à sucer, les gélules de plantes à avaler avec un verre d'eau, les gouttes doivent être placées directement sur la langue ou un morceau de sucre, les ampoules, elles, sont déposées sous la langue où elles seront gardées le plus longtemps possible avant d'être avalées (les ampoules d'iode peuvent être prises dans un peu d'eau), et enfin, les doses consistent à vider le tube en entier sous la langue et à laisser fondre. On peut prendre une tisane, mais il est impératif d'éviter celles à la menthe ainsi qu'à la camomille. Dans la mesure de ses possibilités, on arrêtera complètement le tabac si on est fumeur (ce qui n'est guère facile pour ceux ou celles qui n'y renoncent pas), et on s'abstiendra de prendre tout calmant ou barbiturique (prendre Cephyl de préférence à l'aspirine ou au sédatif P-C), ainsi que de tout excès de café ou de thé. Le traitement doit être suivi jusqu'à l'épuisement complet de tous les remèdes. Si on rencontre un problème de constipation, je conseille la graine de lin, les dragées végétales Rex ou le déparum Lehning. Pour finir, il sera préférable d'utiliser un dentifrice homéopathique.
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